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Chez toi aussi, il y a un placard ou un tiroir rempli d’objets inutiles que tu gardes « au cas où » ? Peut-être même que c’est à cause d’eux que tu ne peux plus mettre un pied devant l’autre dans ton garage ou dans ta cave ! La peur du manque nous prive de toute rationalité. Nous conservons ces objets inutiles juste sous prétexte qu’ils pourraient nous être utiles « un jour ». Mais, cette habitude peut en fait causer plus de problèmes qu’elle n’en résout.
Dans cet article, nous allons essayer de comprendre les raisons qui nous poussent à conserver inutilement ces objets, les avantages et les inconvénients de les garder et comment faire pour gérer efficacement ces objets.
Pourquoi garder "au cas où" ?
La principale raison pour laquelle nous gardons des objets que nous n’utilisons pas est la peur de manquer de quelque chose dans le futur. Nous pensons que ces objets pourraient nous être utiles à un moment donné, même si cela fait des lustres que nous ne les avons pas utilisés. Alors, tant que tu as la moindre petite place chez toi, tu accumules, tu entasses. Par exemple, tu gardes toute ta collection de vieux téléphones au cas où l’actuel tomberait en panne. « Même si les batteries ne tiennent plus beaucoup, ils peuvent encore dépanner ! » La bonne blague ! Et donc, tu as vraiment besoin d’en garder autant pour un dépannage ???!!!
>> Mais au fait, « au cas où » quoi exactement ? Si tu es curieux‧se de découvrir ce qu’ont répondu les familles ayant participé à l’expérience « Osez changer » menée par l’ADEME,
c’est par ici (p.9 de la synthèse) ! <<
La peur du manque : avantages et inconvénients
Avantage du "au cas où"
Le fait de tout garder « au cas où » par peur de manquer à l’avenir à au moins le mérite de de te procurer une certaine tranquillité d’esprit. Tu sais que tu as tout sous la main… enfin quelque part dans le garage ! Et tu sais que si tu as besoin de quelque chose, c’est déjà là ! Alors tu as l’impression de pouvoir faire face à n’importe quelle situation qui se pourrait se présenter à toi à l’avenir. Une soirée déguisée improvisée ? Tu as plein de trucs et machins qui pourraient te servir pour un costume original ! Un mariage avec un thème spécifique ? Tu as tout ce qu’il faut ! Ton enfant doit réaliser en arts plastiques une sculpture avec de la récup’ ? Pas de problème ! Besoin d’un outil ? Tu sais que tu en as un… mais où ? Ça, c’est une autre question ! Mais au moins, tu es rassuré.e : tout est là !
Inconvénients du "ça peut servir"
Confusion dans l'espace et dans l'esprit
Tu t’en doutes, la peur du manque qui te fait garder tout un tas de trucs et de machins que tu n’utilises jamais ou très occasionnellement, présente surtout des inconvénients. En effet, tous ces objets constituent une source importante de désordre, mais aussi de confusion dans ton espace de vie. Et comme on le dit souvent, quand c’est le bazar chez nous, c’est aussi le bazar dans notre tête et dans notre vie ! Si ton intérieur est saturé d’objets, ta maison devient étouffante. Elle ne peut plus jouer son rôle d’abri, de cocon où tu te sens en sécurité, où tu te ressources et reprends des forces.
Fausse indifférence
Et pas la peine de me dire d’une voix détachée « oh, ça va, tout est à la cave, ça ne me gêne pas. » Car même si tu as l’impression que cela te laisse indifférent‧e, essaie de porter attention à tes réactions et à tes émotions quand tu te rends à la cave pour y déposer quelque chose ou surtout quand tu dois y récupérer un objet. Y vas-tu sereinement ? Ou est-ce que tu soupires déjà rien qu’à l’idée d’y aller ? Alors, est-ce que ça joue sur ton humeur et ton moral ?
Besoin de revenir à ce qui est important
Autre inconvénient : tu dois t’occuper de tous ces objets que tu stockes « au cas où ». Tu dois les ranger, les nettoyer, les entretenir… Et si jamais tu en as l’utilité, tu serais obligé.e de les chercher ! Autant te dire que ces objets conservés « au cas où » te prennent de la place dans ta maison, mais aussi dans ta tête (tu sais la très chère charge mentale qui te rappelle « ah oui, c’est vrai, faut que je range ce truc, je ne m’en sers pas ! » ?). Et ils te prennent aussi du temps. Et c’est autant de moment que tu ne réserves pas à des choses ou à des personnes qui sont importantes pour toi.
>> As-tu idée de tout ce qui est influencé par le bazar chez toi ?
Découvre les 15 conséquences que le désordre provoque dans ton quotidien. <<
Comment gérer efficacement ces objets ?
3 mots d'ordre libérateurs
Pour pouvoir te libérer de la peur du manque, rien de mieux que l’optimisme et la confiance ! Tu vas peut-être me dire que je vis dans le monde des bisounours. Mais je t’assure que ça fonctionne ! Sois positif‧ve, fais toi confiance et sois également confiant‧e en l’avenir.
Autres aspect important : sois honnête avec toi-même ! Dire que tu gardes un objet juste pour l’avoir « au cas où » n’est pas un argument recevable ! Tu vas donc devoir répondre en toute honnêteté et en toute bonne foi à plusieurs questions.
Questions pour te libérer des "au cas où"
– Cet objet est-il utile ? Est-ce que moi je m’en sers (ou quelqu’un d’autre dans la maison) ? Car oui un objet peut être très utile pour plein de choses, mais inutilisé par toi.
– L’ai-je déjà utilisé ? Depuis combien de temps ne l’ai-je pas utilisé ?
– Est-ce que je possède autre chose qui pourrait avoir la même utilité ?
– En ai-je vraiment besoin ?
– Si jamais je m’en sépare, me sera-t-il compliqué de faire sans ? Quelles pourraient alors être les alternatives ?
– Au cas où je meurs demain, est-ce que j’ai envie de laisser mes héritiers gérer cet objet ?
Une fois que tu as répondu à toutes ces question, interdiction de laisser la peur de manquer revenir à la charge et de commencer avec des « oui, mais… » ! Peu importe ce que tu dis après ce fameux « oui, mais », ce sera inévitablement une excuse bidon qui suivra !!! 😅
>> L’argument « au cas où » fait partie des pièges à éviter quand on range chez soi.
Pour découvrir les autres, lis l’article « Ranger sa maison de fond en comble :
les 14 erreurs à éviter pour réussir son tri ». <<
Fais tes choix en conscience
Une fois que tu auras répondu à toutes ces questions et que tu auras réussi à affronter la peur du manque te séparer de certains objets, tu pourras réfléchir au devenir de chacun d’eux.
Est-ce que l’objet est encore en bon état ou dois-tu l’apporter à la déchèterie ? Est-ce que tu connais quelqu’un qui en aurait besoin ? Est-ce que tu le donnes à une ressourcerie ou une association ou encore sur un groupe de dons en ligne ? Est-ce que tu le troques ? Est-ce que tu aimerais le vendre, en ligne ou pendant en vide-grenier ?
Ne te laisse plus influencé‧e par la peur du manque !
Garder des objets « au cas où » peut sembler rassurant. Mais il est important de prendre conscience de tous les désagréments que la peur de manquer peut également engendrer : la perte d’espace, la perte de temps, ton moral en berne face à tous ces objets, des conflits au sein de la maison…
Rappelle-toi que tu n’es pas défini‧e par les objets que tu possèdes et que tu peux tout à fait être heureux‧se, même avec moins de possessions. En avoir moins peut d’ailleurs même d’apporter plus de liberté et de flexibilité dans ta vie. Pour vaincre la peur de manquer, il est indispensable de réaliser que tu as suffisamment de ressources pour mener une vie heureuse et épanouissante. Et comme le fait de voir le verre à moitié plein, apprécie ce que tu as et ne t’inquiète pas, par anticipation, des choses qui pourraient éventuellement te manquer « un jour ». Te libérer du superflu que tu accumules « au cas où » te permettra de créer de nouvelles opportunités de vivre pleinement et de profiter de chaque instant.
>> Connais-tu quel profil de bordélique qui te correspond ? Plutôt collectionneur ou testeur ?
Pour compléter cet article, je te propose de découvrir le profil « au cas où » !😅 <<