À chacun son bordel ! À chaque bordélique son profil !
>> Episode 2
Tu as déjà pu découvrir dans le premier épisode le profil des bordéliques collectionneurs, et celui des bordéliques créatifs ou bricoleurs. Je te propose maintenant d’en apprendre un peu plus sur un bordélique très connu et très répandu. J’ai nommé le bordélique “au cas où…”!
>> Si tu as loupé le précédent article sur
les collectionneurs, les créatifs et les bricoleurs, clique ICI ! <<
Est-ce que toi aussi, comme de nombreux bordéliques, tu gardes des choses “au cas où…” ? Je vois d’ici un petit sourire s’esquisser sur le coin de ta bouche !!! Tu te reconnais, n’est-ce pas ?! Bon, je te rassure, tu n’es pas seul·e dans ce cas-là ! Quand on fait du tri, c’est souvent le premier argument qu’on sort pour justifier le fait de conserver un objet. “Ça, je le garde ! Au cas où…, on sait jamais !”. Mais “au cas où” quoi exactement ?
Au cas où… okazou !
Si on y réfléchit 2 secondes, si cet objet ne t’a pas été utile au cours des derniers mois voire mêmes des dernières années, est-ce que tu crois franchement qu’il te servira vraiment “un jour” ?
Nous gardons plein de possessions dans l’hypothétique éventualité qu’elles nous soient utiles « un jour« . Est-ce que la possibilité, aussi mince soit-elle, d’avoir réellement besoin de l’objet en question, justifie le fait de t’encombrer avec lui ?
“Oui, mais…”
Lors de tes tentatives de tri, si quelqu’un essaie de te raisonner face à ton “au cas où…”, il est fort à parier que tu répondras par un “Oui, mais…” ! Et je sais déjà quels arguments tu vas avancer !
“oui, mais… ça ne prend pas de place !”
→ Ok, je peux te l’accorder.
Mais si tu gardes plein d’objets petits juste parce qu’ils ne prennent pas de place, au bout d’un moment tu te retrouves avec tout en tiroir, tout une étagère, puis tout un meuble, remplis de petits trucs qui ne te sont d’aucune utilité ! Et en plus, ils occupent la place que tu pourrais réserver aux objets qui ont de la valeur à tes yeux et une réelle utilité pour toi.
“Oui, mais… si je m’en débarrasse, je suis sûr·e que j’en aurais besoin dans 3 jours !”
→ Tu as sans doute raison !
Pourquoi ? Parce qu’en émettant des résistances à se séparer d’un objet, tu envoies inconsciemment un message à ton cerveau. Tu vas ressasser et penser “pourvu que je n’en aie pas besoin”. Et bam, ton cerveau va tout faire pour créer la situation que tu redoutes. Tu pourras alors crier haut et fort : “Tu vois, je te l’avais dit !… J’en étais sûr·e !”
Sauf que si le truc ne t’a pas servi depuis 3 ans, c’est quand-même bizarre que 3 jours après t’en être débarrassé·e, tu en aies besoin, non ? Est-ce que ce ne serait pas toi-même qui, à force de cogiter, aurait créé de toute pièce ce soudain besoin ?
Si tu n’avais jamais eu l’objet en question, comment t’y serais-tu pris·e pour répondre à ton besoin ? Peut-être aurais-tu trouver d’autres possibilités ? Utiliser une autre possession qui pourrait remplir la même fonction, faire appel à un ami pour un prêt, louer… Tu as toute une palette de solutions alternatives à ta disposition. Et en ce sens, Internet te facilite grandement la tâche.
“Oui, mais… il peut encore servir !”
→ Eh oui, évidemment, après le “au cas où…” vient le fameux “ça peut toujours servir ” !
Là encore, pose-toi les bonnes questions : servir à quoi, à qui, quand ? Si l’objet est délaissé depuis un bon bout de temps, il est fort probable que tu ne l’utiliseras plus du tout.
D’ailleurs, si jamais un jour tu en avais besoin, je suis convaincue que :
- D’une part, tu aurais sans doute oublié que tu possédais l’objet en question. Si, si, je t’assure ! Fais le test lors de ta prochaine session de tri. Prête attention au nombre de fois que tu te dis “Ahhh, j’avais complètement oublié que j’avais ça !”.
- D’autre part, tu aurais certainement été incapable de remettre la main dessus ! Au mieux, tu l’aurais retrouvé après des heures de recherche et d’énervement inutile. Au pire, tu te serais résigné·e à faire autrement, peut-être même à racheter l’objet !
Bref, l’objet t’encombre inutilement ! Il empiète bêtement sur ton espace de vie. C’est un véritable squatteur qui ne paie pas de loyer (puisqu’il ne t’est pas utile) !
“Oui, mais… il est encore en bon état !”
→ Formidable ! Tu ne seras donc pas obligé·e de le jeter à la poubelle ni de le mettre au recyclage. Tu vas pouvoir le donner ou le vendre, si c’est un objet de valeur.
Car oui, un objet en bon état que tu n’utilises pas est un objet qui n’a aucun avenir ! A quoi bon garder quelque chose que tu n’utilises pas juste parce qu’il fonctionne ? C’est absurde !
Et puis, si tu ne le fais pas fonctionner, il y a de fortes chances pour qu’il s’abîme (soit à cause du stockage, soit à cause du manque d’entretien régulier).
Bref, si tu n’utilises pas un objet en bon état, débarrasse-toi s’en et fais en profiter quelqu’un qui en a réellement besoin. Tu gagneras de l’espace, tu feras un·e heureux·se et tu offriras une seconde vie à l’objet. C’est le trio gagnant !
Alors, on fait comment ?
Posséder n’est pas forcément LA solution à tous nos problèmes. La possession nécessite de l’espace pour la stocker, du temps et de l’argent pour l’acquérir, la stocker, l’entretenir (et l’assurer si besoin). Autant de contraintes dont tu seras débarrassé·e si tu t’en sépares.
Alors, cesse d’avoir peur lorsque tu effectues ton tri ! Fais confiance à la vie et à l’univers pour t’apporter ce dont tu as besoin au moment où tu en auras besoin ! Et fais-toi confiance aussi. S’il te manque quelque chose, tu es tout-à-fait en mesure de trouver une solution alternative.
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Et toi, te laisses-tu souvent avoir par ce fameux « au cas où… » ? Explique-moi en commentaire comment tu vis ton tri et si tu parviens à éviter ce « ça peut toujours servir ». 🔽🔽🔽
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A demain, pour découvrir un autre profil de bordélique !