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Döstädning, death cleaning, tri pré-mortem, ménage de la mort ou encore nettoyage de la mort !
Toutes ces expressions font référence au même concept de rangement, le döstädning, qui nous vient de Suède. Cette méthode consiste à effectuer, avant de mourir, un grand tri dans toutes nos possessions, pour soulager notre descendance ! Explications.
Table des matières
Le death cleaning, c’est quoi ?
Après la tendance minimaliste largement médiatisée par la papesse du rangement, Marie Kondo, et sa Magie du rangement, voici qu’arrive une nouvelle méthode, ou plutôt rituel, de tri et de rangement : le döstädning ou death cleaning.
Mais en quoi cette énième méthode de rangement est-elle différente des autres ?
Tout simplement par l’objectif qu’elle vise à atteindre ! Celui-ci est totalement différent de celui des précédentes techniques de rangement. La finalité du döstädning n’est pas « simplement » d’être bien chez soi, de vivre dans un espace désencombré où l’on a pris le temps d’attribuer une place pour chaque chose et où chaque chose est à sa place. Non, ici le but recherché est de simplifier au maximum la dernière phase de notre vie, mais surtout de soulager nos héritiers de la lourde tâche de vider notre logement lorsque nous ne serons plus de ce monde.
Le fait de garder en tête cet objectif permet d’être plus efficace dans notre désencombrement et de prendre davantage de recul sur ce que nous possédons. Lorsque nous ne parvenons pas à nous décider sur le devenir d’un objet, nous demander « et si je meurs demain, est-ce que j’aimerais que ce soit mes enfants qui s’occupent de ça ? » En général, la réponse nous apparaît alors assez évidente.
Pourquoi désencombrer avant de mourir ?
Anticiper, prévoir au maximum ce qu’il adviendra de toutes nos « possessions du quotidien » permet d’éviter à nos héritiers d’avoir à se poser mille et une questions sur le devenir de chaque objet. « Je garde ? Je ne garde pas ? Je ne peux pas me résoudre à jeter ça, il/elle y tenait tellement ! Mais j’en fais quoi ? Je le donne à qui ? »
Dans son livre Comment j’ai vidé la maison de mes parents, Lydia Flem partage avec nous toutes ses réflexions suite au décès de ses parents :
Toutes ces questions représentent une réelle charge mentale supplémentaire pour l’entourage. Celle-ci vient s’ajouter à tout le tourbillon d’émotions suscitées par le deuil : tristesse, culpabilité, soulagement, remords, colère, rancune… 🤯
À propos de charge mentale,
sais-tu toutes les conséquences que peuvent provoquer chez toi
le désordre et l’accumulation d’objets ?
>> Je t’invite à les (re)découvrir dans l’article
Les 15 conséquences du désordre dans ta vie quotidienne <<
Effectuer son tri pré-mortem permet également d’éviter – ou du moins limiter – les conflits entre héritiers.
Margareta Magnusson nous propose dans son best-seller de « prendre les devants afin que [nos] proches gardent de [nous] un souvenir léger quand [nous serons] partis. »
« Mettre ses affaires en ordre est un ultime geste d’élégance envers ceux qui vous aiment. »
Margareta Magnusson
Le döstädning, c’est pour qui ?
« Mettre sa vie et son intérieur en ordre lorsque l’on en est à l’hiver de son existence. »
Margareta Magnusson
Le ménage de la mort s’adresse en premier lieu aux personnes âgées. 🧓Tout simplement parce que, dans la logique des choses, ce sont elles qui se rapprochent le plus du moment fatidique.
Néanmoins, personne ne sait quand sonnera son heure. La faucheuse pouvant passer à tout moment, le death cleaning peut donc être commencé dès la quarantaine.
Il est important de ne pas attendre d’avoir un âge très avancé pour trier, classer, organiser. En effet, cette tâche prend du temps, mais aussi beaucoup d’énergie. Mieux vaut être encore en forme et encore alerte pour s’y plonger.
Sans parler exclusivement de la mort, le tri pré-mortem peut permettre de faciliter certaines transitions dans la vie des seniors. Par exemple, désencombrer la maison familiale nous permettra dans un premier temps d’emménager dans un logement plus adapté : plus petit, avec moins d’escaliers, plus sécurisé… Poursuivre par la suite le tri nous permettra d’anticiper les choses et d’être prêt‧e.s si un jour nous devons être placé‧e‧s en maison de retraite ou en EHPAD. Dans ces cas-là, on appréciera de ne pas être pris‧e de court et d’avoir pu prendre notre temps pour réfléchir sereinement au devenir de chaque objet et de chaque souvenir.
Le tri pré-mortem, ce n’est pas un peu glauque quand-même ?
Lydia Flem suggère : « La passation d’une génération à une autre ne devrait pas aller de soi, elle devrait être un choix, une offrande, une transmission explicite, concertée, réfléchie, et non pas seulement une convention, un laisser-faire passif, une résignation. »
« J’héritais, j’aurais aimé recevoir. »
Lydia Flem
Le death cleaning est un moment propice pour transmettre, de notre vivant, nos possessions (matérielles), mais surtout notre mémoire, nos souvenirs (matériels comme les photos, et immatériels comme des fragments de vie, des anecdotes familiales). Cela peut être l’occasion de réunir la famille, de prendre le temps de se remémorer, de partager ensemble d’agréables moments, voire même quelques fous rires !
Margareta Magnusson insiste : « Le facteur plaisir est essentiel. Loin d’être une corvée, ce grand débarras est une occasion de renouer avec les objets qui ont jalonné votre parcours, de vous rappeler pourquoi ils vous sont chers. »
Effectuer son döstädning, un geste de savoir-vivre envers ses descendants ?
Pour conclure, je termine avec ce conseil de Margareta Magnusson, « Ne déléguer pas à vos proches ce que vous n’avez pas le courage de faire vous-même tant que vous le pouvez. »
« Tenir ses affaires en ordre est tout autant une question de savoir-vivre que de savoir-mourir. »
Margareta Magnusson
Et toi, qu’en penses-tu ? As-tu déjà envisagé le tri sous cet angle particulier ?
👉 Dis-moi tout en commentaire ci-dessous ! ⬇️
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J’y pense régulièrement à ce tri ! Pas pour moi, mais quand je vois le bazar dans la maison de mes parents ! J’essaye de ne pas y penser mais je l’ai vécu à travers leur expérience : quand mon grand-père est décédé, ma grand-mère était déjà morte depuis 40 ans…et pourtant aucun tri n’avait été fait. ça a été vraiment dur pour ma maman de vider une maison aussi pleine que celle-là ! J’ai tendance, moi aussi, à vouloir alléger mon quotidien, mais mon mari est à l’opposé !
Merci pour ce partage d’expérience, Claire.
Suite à un décès, chaque objet devient particulièrement chargé émotionnellement. La tâche de ta maman pour vider la maison de ses parents a dû être particulièrement lourde à porter, et très énergivore.
Nous n’avons malheureusement pas tous la même sensibilité par rapport à la mort et à ce que nous laissons derrière nous. Il est important d’informer et sensibiliser notre entourage sur ce type de démarche, et sur tous les désagréments dont elle permet de libérer nos héritiers.
Chère Julie, merci pour cet article 😉 J’adore ce concept du death cleaning ! J’avais déjà lu les Marie Kondo, mais là, c’est effectivement un tout nouveau concept, surprenant, mais au final, qui témoigne du respect envers ceux qu’on laisse derrière soi ! Bravo !
Je partage tout à fait ton avis, Mélanie.
Le death cleaning est l’ultime geste d’amour envers nos enfants (ou nos héritiers). 💝
Ayant déjà été confrontée à ce tri et de ce fait déjà sensibilisée à la notion de transmission, je te remercie de cet article qui me fait prendre conscience qu’il est possible dès maintenant (quel que soit son âge) de réfléchir à comment limiter (améliorer) cette charge pour mes enfants….D’autant que je suis du genre à accumuler ! 😊
Merci pour ton témoignage, Estelle.
Plus on prend conscience tôt de cet aspect, plus on a le temps de s’en occuper !
Bon courage à toi 😉